Les erreurs que tout le monde fait après une coloration

On y pense rarement. Pourtant, le vrai challenge ne commence pas chez le coiffeur… mais dès que vous passez la porte du salon, brushing impeccable et couleur flambant neuve. Parce que oui, ce moment magique où vous vous sentez enfin vous-même avec ce blond froid ou ce brun profond, il peut vite tourner à la déception si vous ne prenez pas les bonnes habitudes.

Et c’est là que beaucoup se plantent. Pas parce qu’ils ne veulent pas bien faire, mais parce qu’ils ne savent pas ce que la couleur attend d’eux. Une coloration, c’est comme un tatouage : c’est joli quand c’est frais, mais c’est l’entretien qui fait toute la différence.

On va donc mettre les pieds dans le plat. Parce que votre couleur mérite mieux qu’un shampoing lambda et un séchage à la va-vite.

Et puis entre nous, ça fait trop mal au cœur de voir une chevelure passée, fade, alors qu’elle pourrait être canon pendant des semaines.

Oublier que les cheveux colorés sont fragilisés

Ce n’est pas juste une impression. Une coloration, aussi douce soit-elle, soulève les écailles du cheveu. Résultat : la fibre devient plus poreuse, plus sèche, plus vulnérable. Elle absorbe tout… sauf ce dont elle a réellement besoin.

Le hic ? Beaucoup reprennent leur routine habituelle comme si de rien n’était. Un shampoing classique, un petit après-shampoing express, et basta. Sauf que ce combo-là, sur une chevelure colorée, c’est l’équivalent d’un régime chips-soda après une opération du foie. (Oui, c’est un peu cru, mais vous voyez l’idée.)

Les soins post-coloration, ce n’est pas du marketing. C’est une nécessité. Masques hydratants, shampoings sans sulfates, bains d’huiles végétales : votre chevelure réclame de la douceur, de la nutrition et un minimum de discipline.

Et surtout, évitez l’eau trop chaude. Elle ouvre encore plus les écailles, et fait fuir les pigments. Préférez une eau tiède, ou mieux, une dernière eau fraîche pour resserrer tout ça. (Promis, ça réveille, mais vos cheveux vous remercieront.)

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Mal gérer l’espacement des shampoings

Premier réflexe après une coloration : se laver les cheveux dès le lendemain. Erreur stratégique.

Les pigments mettent un peu de temps à se fixer complètement. Les laver trop tôt, c’est comme retirer un pansement avant que la plaie soit refermée. Vous perdez en intensité, en brillance, en tenue. (Et ça, même les coiffeurs le disent en chuchotant : “Attendez au moins deux jours, minimum.”)

Ensuite, il y a celles et ceux qui lavent trop souvent. Parce que les racines regraissent vite, parce qu’un brushing tient à peine deux jours, parce qu’on veut sentir le propre. C’est compréhensible, mais ce rythme accélère la décoloration.

L’idéal ? Espacer les lavages, miser sur un shampoing sec de qualité (pas ceux qui laissent une pellicule blanche façon perruque poudrée) et adopter un coiffage qui tient sans surcharge.

Et si vous avez un cuir chevelu capricieux, regardez aussi du côté des shampoings rééquilibrants ou purifiants doux.

(C’est comme avec les plantes vertes : trop d’amour peut finir par les tuer.)

Zapper la protection thermique (et croire que les soins suffisent)

On aime tous les cheveux lisses, les ondulations travaillées, les brushings glossy. Mais les outils chauffants, eux, n’aiment pas du tout la couleur.

Fer à lisser, boucleur, sèche-cheveux : ils cuisent les pigments à petit feu. Et chaque passage fragilise un peu plus la fibre, surtout si elle a été éclaircie. Résultat : des reflets qui tournent, une couleur qui ternit, et une texture qui devient rêche au toucher.

Et non, ce n’est pas parce que vous avez mis un masque la veille que ça va suffire. (Je sais, c’est dur à entendre, mais on est entre nous.)

Avant chaque brushing ou passage de plaque, appliquez un spray thermo-protecteur. Il agit comme une barrière. Ce geste simple, souvent oublié, peut prolonger votre couleur de plusieurs semaines.

Et si possible, baissez la température. Vous n’avez pas besoin de 230°C pour discipliner vos longueurs. La plupart des cheveux se coiffent très bien autour de 180°C.

(C’est un peu comme le four : pas besoin de le mettre à fond pour cuire un gâteau moelleux.)

Négliger l’oxydation naturelle de la couleur

Le soleil, l’air, la pollution, l’eau chlorée… tout ce petit monde s’invite dans votre quotidien sans prévenir. Et tous ces éléments oxydent la couleur. Elle s’affadit, vire, se délave. Surtout si vous avez opté pour un blond froid, un cuivré lumineux ou un chocolat intense.

Les pigments, même bien fixés, sont sensibles. Ils ont besoin d’être ravivés régulièrement. Pas seulement nourris. (Un soin nutritif ne ravive pas les reflets, il évite juste la casse.)

La vraie routine de pro, elle inclut des soins repigmentants. Des masques colorés, des patines à faire en salon ou à domicile, ou encore des gloss transparents qui redonnent de la lumière sans agresser.

Et surtout, sortez couverts. Un chapeau, une protection UV pour cheveux (oui, ça existe, et oui, ça change tout). Vos cheveux ne sont pas juste là pour faire joli : ce sont des éponges à agression.

Un dernier conseil ?

Regardez votre couleur comme un investissement. Et comme tout ce qui a de la valeur, elle mérite un minimum d’attention. Pas besoin d’y passer des heures, mais quelques bons réflexes suffisent pour faire durer l’effet “wow” bien plus longtemps.

(Et entre nous, ça évite aussi de retourner chez le coiffeur tous les mois. Votre portefeuille appréciera.)

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